jeudi 4 décembre 2008
Ce n’est pas l’homme qui prend la mer et ce n’est pas l’homme qui prend la route non plus.
La mer et la route sont deux miroirs que l’on peut traverser pour peu qu’on s’abandonne, que l’on se soumette à cette cérémonie sans faste du voyage.
Pas d’infinis clapots mais des jardins et des champs qui se suivent, parfois un silo à grain, une grange. Pas de poissons volants ni d’albatros mais des vaches toujours fidèles et des biches facétieuses. Pas de marins creusés par les vents du large, pas de rhum épicé mais des chauffeurs au long court poussant leur ventre devant eux avec majesté et toujours, toujours la bière bien vissée qui coule sur le comptoir.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Comment est-il possible d'avoir des arbres qui donnent l'impression d'être neufs ?
RépondreSupprimerIls ne sont pourtant pas en plastique ces palmiers...