mercredi 31 décembre 2008

Go West


Austin c'est fini... My dear friends craig and Diana.



Le Texas... et ses vastes plaines désertiques.

vendredi 26 décembre 2008

la papille dépitée

Si je ne vous ai pas donné de nouvelles ces derniers jours c’est que moi aussi j’étais en vacances.
Loin de mes bases, c’est l’appétit déçu que j’ai dû troquer le foie gras au porto contre le steak trop cuit et renoncer au rage au désespoir aux vins fins de nos campagnes pour des breuvages barbares plus houblonnés. Mais enfin l’aventure c’est l’aventure.

Me voici donc à Austin, au Texas, joyeux bastion démocrate au pays des républicains. Mes hôtes sont encore une fois formidables et me trimbalent au gré de nos humeurs de lacs en bars et des restaurants exotiques en cinéma indépendants.
A propos de cinéma, en voici un qui mérite que l’on s’y attarde : Alamo.
En plus d’être un cinéma comme on en fait plus ; on y passe bien sûr les incontournables du moment mais aussi et surtout tout une tripotté de vieilleries absolument géniales ainsi que d’autres trouvailles d’un goût définitivement douteux !
Mais le meilleur est à venir… On peut, une fois confortablement installé dans son fauteuil, commander à l’hombre furtive qui passe et repasse, hamburgers, fajitas, bières et sodas !
Oh banquet gargantuesque… Il faut les voir tous ces spectateurs qui enfournent à pleines mains dégoulinantes de fromage fondu ces kilos de pommes frites et de tacos en siphonnant du coca. C’est grandiose. Pour ma part je me suis pris une bière et des cookies, je n’ai pas boudé mon plaisir… J’étais revenu le temps d’une séance 15 ans en arrière, douce époque des goûters dînatoires.


















Pour Lucie... Non mais vraiment ressemble-t-il au camion de Barbie??



Graig, mon précieux guide Texan, bientôt thésard en histoire européenne moderne...
Incollable sur Jean Paul Sartre et Zizou!

Joyeux Noël !


JOYEUX NOEL !!!


From Austin Texas

lundi 22 décembre 2008

Lâche pas la patate!



j'ai rencontré le violoniste à la faveur d'une mascarade grotesque mais super sexy.
Il s'agissait de la reconstitution d'un village cajun avec ses habitants en porte-jaretelles, qui dans le morne ennui de l'hiver, se devaient malgré tout de réciter leur leçon du ton le plus historique possible. Passé le complet et parce que sans doute ils ne verraient pas d'autres cow-boys super moulé dans son jean de la journée, nous avons pu deviser tranquillement en cajun!
Mis à part quelques expressions loufoques et un accent irrésistible de la campagnard Poitevine, il s'agit bien de français.




wahou super excitant caliente...

Ai été hébergé hier par trois papis barrés, anciens hippies, qui m'ont emmené dans leur restaurant cajun... inoubliable.

Lâche pas la patate! est une expression consacrée cajun qui veut dire n'abandonne pas.

LACHEZ PAS LA PATATE !!

dimanche 21 décembre 2008

La mondaine au pays des cow-girls

Chers lecteurs ;
Face à la vague d’abonnements sans précèdent ayant suivi la « nouvelle formule » dite « de la pin-up », en date du 20 décembre dernier, la direction, l’équipe de rédaction ainsi que tout le service du blog tintinauxus se devaient de tirer les conclusions et les conséquences de ce cuisant camouflet.

Si le style a pu être approximatif et maladroit, parfois trop lyrique, ce le fut toujours par pêcher de jeunesse, emporté par l’action et le désir de vous la faire partager au plus près.
Si les règles élémentaires de la conjugaison et de la grammaire française ont été, comme certain l’ont regretté, bousculées, ce le fut toujours à la suite d’une immersion trop intense en terres étrangère et d’un retour à l’écritoire sans décompression.
Sachez enfin que depuis toujours, nous n’avons eu de cesse de vous satisfaire et ce, jusqu’à ce 20 décembre fatidique sans verser dans le racolage crasseux.

Mais les lecteurs ont parlé et ainsi s’efface le récit d’aventure devant la pornographie.

Je vous l’annonce solennellement la ligne éditoriale va être bouleversée.
Le blog change de nom pour s’appeler dorénavant « La mondaine au pays des cow-girls». La charte graphique subira une cure de botox et le ton morne du récit de voyage se verra remplacer par de sulfureuses aventures ou se mêlent l’action, le drame et l’amour, le tout ponctué pour vous plaire de pétillantes galipettes.

La direction.

samedi 20 décembre 2008

Moiteur épicée des nuits tropicales

Faudra-t-il que je tombe dans l’érotisme de bas étage pour qu’à force d’envolées grivoises et plus ou moins coquines s’éveille votre intérêt ?
Faudra-t-il que moi aussi, à la façon des pires tabloïds, j’affiche pleine page la pin-up la plus lascive et aux formes outrageusement provocantes pour qu’enfin se dresse la courbe des inscriptions ?
Et bien soit.
Cependant, le nombre de mes fans n’ayant pas atteint le chiffre colossal de 15, ce ne sera qu’un effeuillage.

Début du striptease :
Aujourd’hui les jambes d’Amanda.
















A la Nouvelle Orléans plus qu’ailleurs la répartition social est ethnique. La métamorphose de la ville de port de commerce en centre touristique et culturel a surtout profité aux blancs créant une fracture très nette. Les quartiers sont séparés, les écoles aussi.
Mon hôte Amanda est professeur dans une école de quartier pauvre et chaque soir, puisque je suis resté 4 jours, nous nous racontons nos aventures respectives, moi très excité bien sûr, elle un peu lasse. Un gnome lui a vomi dans les cheveux, un autre s’est oublié deux fois, un troisième raconte toute la journée que sa mère ne suce pas que des carambars… Ces enfants ont entre 5 et 6 ans.

Mais c’est bientôt Noël et me voilà au spectacle de fin d’année. La salle est noire bien sûr même si quelques mexicains et de rares chinois se sont glissés dans la salle. C’est familial, un peu chaotique et très bruyant mais rapidement on fait connaissance et voilà que je papotte avec tout ce que la rive Est du Mississipi compte de dealers de crack et de tueurs à gage.
C’était bon enfant, il n’y a pas eu de blessé.



jeudi 18 décembre 2008

Que c’est bon !

Qu’il est bon de traverser le Mississipi cotonneux du petit matin sur ce gros vaporetto qui gloutonne aveuglement les travailleurs endormis.






























Qu’il est bon de se perdre bien vivant dans une ville qui se couche.


































Qu’il est bon de se rencontrer dans la brouillard étrange de la rue Decatur, au son du blues, sous une lumière elle aussi plus très claire.















« un pélican déchirant son propre sein afin d'alimenter son petit ...»
C'est y pas beau l'emblème de la Louisiane?
Décidément père tout me pousse à croire que cette ville est la votre.

mardi 16 décembre 2008

New Orleans

lundi 15 décembre 2008

Me voici à la Nouvelle Orléans et je ne vais rien vous en dire, non pour vous punir du peu de commentaires que vous me laissez et donc, suivez mon raisonnement, du peu d’amour que vous me portez, ça fait mal, mais bien parce que j’arrive presque à l’instant chez un binôme plus qu’un couple de jeunes femmes. Là dessus vous ne saurez rien non plus, pas tant que je ne sois arrivé à 15 abonnés et disons au moins 10 messages.















Mais revenons un peu en arrière si vous le voulez bien, du temps où j’avais encore des amis. J’ai aujourd’hui traversé 4 états, la Floride, l’Alabama, le Mississipi et bien sûr la Louisiane, c’est un record, trop heureux d’en finir avec la Floride. Rien à voir avec l’accueil toujours chaleureux qu’il m’a été réservé, je pense bien sûr à vous mes anglais de Fort Lauderdale et à vous Carole et Herb de Saint Pitursburg.

La Floride a quelque chose de Koweït City ou de l’aéroport de Bahreïn, monstrueux oasis réfrigéré dont les habitants solitaires déambulent abrutis par les lumières stroboscopiques de la dernière publicité à la mode.

Pour les sinophiles, pensez à ces nouvelles banlieues bourgeoise qui s’étendent autour de Pékin à l’infini ; chalet suisse ou colonne romaine ?

Bref vous l’aurez compris, la Floride ne ressemble à rien tant elle ressemble à tout. C’est l’archétype du rêve américain. Pardon c’est le rêve américain puisque c’est après elle que tant de travailleurs et de travailleuses cours jour après jour avec l’espoir aux tripes de se payer un emplacement de caravane avec son gazon forfaitaire le jour de leur retraite si leur patron ne se barre pas avec la caisse. Je dis caravane s’est parfois beaucoup mieux.















Pour ceux qui n’ont pas encore vomi, divisez la population en deux et vous aurez la stricte répartition sociale c’est-à-dire le vieux dans sa Mercedes et les mexicains dans leur pick-up. C’est une peinture à grands traits bien sûr, mais comme je ne compte plus de pointilliste parmi mes amis, ceux-ci s’étant sans doute dissout dans leur gin tonic, je ne risque plus de choquer personne.

La Floride aux indiens !

Ai vu une loutre – écrasée.
Ai pris mon premier autostoppeur, la terreur des highways ! Il a été très prévenant me mettant bien en garde contre les dangers de la Nouvelle-Orléans.
Les grands méchants loups ne sont plus ce qu’ils étaient.

lundi 15 décembre 2008

samedi 13 décembre 2008

Conard County

mardi 9 décembre 2008

Pour gommer les dernières imperfections de mon anglais, j’ai décidé de lire dans la langue et, à la faveur d’une bourse aux livres, j’ai déniché de chez Intimate Moments et dans la collection Silhouette, les aventures de B.J Yuma à Conard County. Il y avait aussi Virgen’s Boss mais je ne suis pas très drame psychologique.
En voici en une ligne le ton; c’est en anglais mais tout le monde comprendra.
« Men who give all they’ve got for their coutry, their work – the women they love. »
Après Bukowski, Conard County !

And now something completly different : Aujourd’hui le vol du pélican.
Le pélican connaît deux états et deux seulement. Le fier et l’enchevêtré.
Fier il l’est quand il vol en formation avec ses copains de régiment. Le plus âgé prend en général la tête puis chacun se suit par ordre décroissant tenant fermement la queue du précédant par le bec. C’est saisissant et assez émouvant.

Le second état est caractéristique du pélican en chasse. Avec son lourd gabarit on lui conseillerait plutôt l’activité tranquille de la pêche à la ligne ou à la nasse mais fier d’une tradition millénaire, le canard s’évertue à reproduire le geste de ses pères, la chasse sportive dite au piqué.
Après un décollage laborieux vient le moment du piqué. Le temps d’une seconde, le pélican, les ailes le long du corps, tout son être tendu est beau. L’instant d’après ce n’est plus qu’une masse confuse d’ailes et de plume. La foule retient son souffle. Péniblement le tas s’ébroue, la masse sombre s’articule, se déplie. S’est il fait mal ? Il a sûrement bu la tasse. Il tousse, il a les yeux rouges, le nez qui coule. Mais bientôt il repartira. Je l’ai vu boire la tasse cinq fois de suite et toujours repartir tant il est vrai que ces petits restés au nid ont faim et que papa albatros est dévoué.

Les Amish viennent aussi en vacances en Floride et c’est bien drôle de les voir en coiffe bretonne pour elles et toute barbe dehors pour ils, aller bien droit sur les plages rouges et luisantes de retraités.

Les hippocampes échoués à la faveur d’une tempête meurent si aucune grand mère dévouée ne court les plonger dans le canal.

Ai perdu au beach volley.
Ai vu des limules !















mardi 9 décembre 2008

des dauphins!

dimanche 7 décembre 2008

Peu d’anecdotes croustillantes ces derniers jours et beaucoup du quotidien du voyage.
Mon blog est fait d’historiettes, d’aventures joufflues et sympathiques et c’est tant mieux mais je n’évoque que du bout des lèvres et dans une prose à vous perdre ce qui fait l’essentiel de mes journées.

Il est difficile d’être tout à fait à l’aise avec le désœuvrement et la solitude. On se sent terriblement inutile et rapidement il faut le dire, on s’emmerde sévèrement ; mais on apprend.

Et puis il y a le réflexe « petit vieux ».
On s’invente des obligations absolument primordiales. Ce sera l’objectif, la raison de s’angoisser, le ptit truc à ressasser sans trêve, ce dont on va parler tout haut pour soi même. Si je n’ai pas l’urgence de nos vieux à me sentir vivant je dois admettre que c’est bien pratique de temps en temps.
Mais j’apprends.

Sinon :
Ai vu :
Des alligators nonchalants
Des vols de pélicans affamés (mon père vous expliquera pourquoi)
De sémillants seminoles toujours invaincus
Trois dauphins sachant chasser

Ai gagné au beach volley.

Merci à la famille Delisser-Nuttall qui, bien qu'anglais furent absolument fantastiques.





samedi 6 décembre 2008

Tintintin

jeudi 4 décembre 2008

Ce n’est pas l’homme qui prend la mer et ce n’est pas l’homme qui prend la route non plus.

La mer et la route sont deux miroirs que l’on peut traverser pour peu qu’on s’abandonne, que l’on se soumette à cette cérémonie sans faste du voyage.

Pas d’infinis clapots mais des jardins et des champs qui se suivent, parfois un silo à grain, une grange. Pas de poissons volants ni d’albatros mais des vaches toujours fidèles et des biches facétieuses. Pas de marins creusés par les vents du large, pas de rhum épicé mais des chauffeurs au long court poussant leur ventre devant eux avec majesté et toujours, toujours la bière bien vissée qui coule sur le comptoir.































mercredi 3 décembre 2008

le Couchsurfing

mardi 2 décembre 2008

N’allez pas croire que ce récit ne sera fait que d’anecdotes.
Je prépare dans le secret de mon habitacle un article de fond qui n’en doutons fera grand bruit ; mais pour cela j’ai besoin de temps.
Les témoignages sont bien sûr mon matériel primordial et ne m’appuyant que sur eux, je tâcherais d’éviter de trop vous répéter l’avis général ou ce que l’on peut lire au détour d’un rendez vous chez le dentiste.

Ainsi, en attendant, je vous parlerais du couchsurfing.
Le couchsurfing c’est le vieux principe de dormir chez l’habitant sur Internet. J’en suis donc à ma quatrième expérience et ce n’est pour l’instant que du bonheur !
Car, passé les sites historiques, je veux dire par là qu’il faut les passer, et les panoramas, pour lesquels on peut faire un détour de principe, l’attraction des Etats-Unis, mais oui, ce sont les américains.
Or, sachez le, quand l’américain vous ouvre sa porte de sa chaumière, c’est un peut aussi dans son cœur ( ;) ) qu’il vous fait une place.

Ce site Internet est international c’est à dire de Saint Pétersboug à Villacoublay.

Sachez pour clore que, conscient à chaque fois que c’est un peu vous, mes amis, et vous ma famille, que je représente, je m’efforce jour après jour mais vous connaissez mon goût du sacrifice, de garder en toute circonstance la posture du coq gaulois campé sur ses ergots, cette droiture que le monde nous envie, la fierté française.















Miami....















Mes hôtes. Vraiment charmant chez qui je vais du coup repasser à mon retour de KeyWest.