mardi 16 décembre 2008

New Orleans

lundi 15 décembre 2008

Me voici à la Nouvelle Orléans et je ne vais rien vous en dire, non pour vous punir du peu de commentaires que vous me laissez et donc, suivez mon raisonnement, du peu d’amour que vous me portez, ça fait mal, mais bien parce que j’arrive presque à l’instant chez un binôme plus qu’un couple de jeunes femmes. Là dessus vous ne saurez rien non plus, pas tant que je ne sois arrivé à 15 abonnés et disons au moins 10 messages.















Mais revenons un peu en arrière si vous le voulez bien, du temps où j’avais encore des amis. J’ai aujourd’hui traversé 4 états, la Floride, l’Alabama, le Mississipi et bien sûr la Louisiane, c’est un record, trop heureux d’en finir avec la Floride. Rien à voir avec l’accueil toujours chaleureux qu’il m’a été réservé, je pense bien sûr à vous mes anglais de Fort Lauderdale et à vous Carole et Herb de Saint Pitursburg.

La Floride a quelque chose de Koweït City ou de l’aéroport de Bahreïn, monstrueux oasis réfrigéré dont les habitants solitaires déambulent abrutis par les lumières stroboscopiques de la dernière publicité à la mode.

Pour les sinophiles, pensez à ces nouvelles banlieues bourgeoise qui s’étendent autour de Pékin à l’infini ; chalet suisse ou colonne romaine ?

Bref vous l’aurez compris, la Floride ne ressemble à rien tant elle ressemble à tout. C’est l’archétype du rêve américain. Pardon c’est le rêve américain puisque c’est après elle que tant de travailleurs et de travailleuses cours jour après jour avec l’espoir aux tripes de se payer un emplacement de caravane avec son gazon forfaitaire le jour de leur retraite si leur patron ne se barre pas avec la caisse. Je dis caravane s’est parfois beaucoup mieux.















Pour ceux qui n’ont pas encore vomi, divisez la population en deux et vous aurez la stricte répartition sociale c’est-à-dire le vieux dans sa Mercedes et les mexicains dans leur pick-up. C’est une peinture à grands traits bien sûr, mais comme je ne compte plus de pointilliste parmi mes amis, ceux-ci s’étant sans doute dissout dans leur gin tonic, je ne risque plus de choquer personne.

La Floride aux indiens !

Ai vu une loutre – écrasée.
Ai pris mon premier autostoppeur, la terreur des highways ! Il a été très prévenant me mettant bien en garde contre les dangers de la Nouvelle-Orléans.
Les grands méchants loups ne sont plus ce qu’ils étaient.

2 commentaires:

  1. ahah! ca fais du chantage!!! mais cest vrai que tu ecris tellement bien tes textes que j'ai du mal a posté un commentaire qui nest point a la hauteur de ton style d'écriture que je trouve, en passant, fort passionant!
    En tout cas je passe souvent sur ta page et ca fais toujours du bien de lire tes aventures! continue comme ca, je serais toujours la pour te lire!
    Gros bisous de ta cousine!

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  2. Je n'écrirai rien tant que je n'en saurai pas plus sur ce couple de jeunes femmmes !

    Ce n'est pas parce qu'on ne participe pas qu'on ne t'aime pas...

    Des bises bruxelloises.

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