samedi 13 décembre 2008

Conard County

mardi 9 décembre 2008

Pour gommer les dernières imperfections de mon anglais, j’ai décidé de lire dans la langue et, à la faveur d’une bourse aux livres, j’ai déniché de chez Intimate Moments et dans la collection Silhouette, les aventures de B.J Yuma à Conard County. Il y avait aussi Virgen’s Boss mais je ne suis pas très drame psychologique.
En voici en une ligne le ton; c’est en anglais mais tout le monde comprendra.
« Men who give all they’ve got for their coutry, their work – the women they love. »
Après Bukowski, Conard County !

And now something completly different : Aujourd’hui le vol du pélican.
Le pélican connaît deux états et deux seulement. Le fier et l’enchevêtré.
Fier il l’est quand il vol en formation avec ses copains de régiment. Le plus âgé prend en général la tête puis chacun se suit par ordre décroissant tenant fermement la queue du précédant par le bec. C’est saisissant et assez émouvant.

Le second état est caractéristique du pélican en chasse. Avec son lourd gabarit on lui conseillerait plutôt l’activité tranquille de la pêche à la ligne ou à la nasse mais fier d’une tradition millénaire, le canard s’évertue à reproduire le geste de ses pères, la chasse sportive dite au piqué.
Après un décollage laborieux vient le moment du piqué. Le temps d’une seconde, le pélican, les ailes le long du corps, tout son être tendu est beau. L’instant d’après ce n’est plus qu’une masse confuse d’ailes et de plume. La foule retient son souffle. Péniblement le tas s’ébroue, la masse sombre s’articule, se déplie. S’est il fait mal ? Il a sûrement bu la tasse. Il tousse, il a les yeux rouges, le nez qui coule. Mais bientôt il repartira. Je l’ai vu boire la tasse cinq fois de suite et toujours repartir tant il est vrai que ces petits restés au nid ont faim et que papa albatros est dévoué.

Les Amish viennent aussi en vacances en Floride et c’est bien drôle de les voir en coiffe bretonne pour elles et toute barbe dehors pour ils, aller bien droit sur les plages rouges et luisantes de retraités.

Les hippocampes échoués à la faveur d’une tempête meurent si aucune grand mère dévouée ne court les plonger dans le canal.

Ai perdu au beach volley.
Ai vu des limules !















3 commentaires:

  1. Mon Tintin,
    merci pour ton blog poétique, épique et humoristique ! On t'envie de toute cette liberté (même si ça ne doit effectivement pas être drôle tous les jours...).
    Vu d'ici tu es notre héros ! En tous cas tu est celui d'Adam, c'est sûr : on lui parle de toi et on suit tes aventures avec le cœur qui bat !
    Où vas-tu maintenant ? En Alabama ?
    Bon vent (car avec ton gros van, le vent est un paramètre de taille, non ?!), bonne route et vive le pétrole !!!
    Laure

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  2. hey! qu'est ce que t'ecoute, la?!!
    ca colle! pile poil.
    beso
    jull

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  3. Jolie style l'artiste, ok j'avoue j'ai pas tout lu mais j'ai lu quand meme un peu :-).Et en te lisant j'ai senti un courant d'air dans le cou !!Si j't'assure ça sentait la mer, le cuir et le pneu usé .Continue a nous faire rever ça fait du bien .Joyeux noel .Je pense a toi .Amandine
    j'essayerai de continuer a te lire dans ma nouvelle maison toulousaine....

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