vendredi 27 février 2009

Sian ka’an, la côte des possibles - Une chronique par Thomas...

Ah la plage de sable fin, les rouleaux d’eau turquoise sur la barrière de corail.
Essayant de répéter le quotidiens des mayas pêcheurs, je n’ai qu’une envie défier la déferlante.
Roulant depuis bientôt 2 heures sur un sentier des plus inconfortables, s’il n’en était l’abondance de palmiers mêlés à la végétation marécageuse, je sentais le camion demander du repos. Nous n’aurions d’ailleurs pas pu atteindre la pointe de la presqu’île, réserve naturelle de Sian ka’an, faute d’avoir sustenté la bête.
Usant de subtils subterfuges je réussis a distraire le copilote néophyte qui avait pour idée fixe d’atteindre la pointe de ce bout de terre.
Première pause, cabana complet. Peu après, une pancarte branlante, des carcasses de voitures, je prends mon meilleur espagnol
Moi :« Pouvons-nous nous garer pour dormir aqui ?
Le petit indien : « Mais mes cabanas sont en construction, j’ai pas encore ouvert… »
Moi : « Mais on peut quand même dormir, on pose nos hamacs ? »
Le petit indien « Si tu veux… »
Moi : « c’est combien ?»
Lui : « euhhh »
Moi : « 20 pesos ca va ?? » (une fois rien)
lui : « oui oui c’est parfait… »
Sur ces entrefaites, le maître des lieux prends femme et enfant et s’en va nous laissant seul avec le cuisinier.Un maya, un ange.
Perdu dans la contemplation de l’océan, angel s’approche de moi. Comidor ?
Quelle délicate attention : de l’escargot de mer.Pas dégoûtés, nous regardons un pêcheurs fraîchement débarqués s’attaquer au mollusque enfermés dans sa conque. Un peu à la manière des égyptiens, en introduisant un crochet dans le nez pour en tirer le cerveau.
Relevé juste ce qu’il faut c’est très bon … cru. Mon camarade en a le cœur retourné. Il s’imagine déjà manger des entrailles visqueuses pendant 3 semaines.
Oh, Beauté des cultures primitives qui savent apprécier les dons de la nature à leur juste valeur. Conque, Escargot-des-mers, Caracol, que ton existence soit louée !
Au milieu des filets de pêches, des restes de poissons, de sandale séparée de leur jumelle par l’océan ( à moins que ce ne soit une sandale jetée à la mer jetée par un marin noyé) et de noix de coco, un Kayak.
On peux ? si, si.
Je bombe le torse, me défait de mon maillot de corps hèle mon pâle compagnon de route.
Atlantique me voilà ! Je me sens l’âme du capitaine d’une ancestrale chaloupe, flibustier commandant aux esclaves avant d’accoster les navires des conquistadors. On atteint la barrière de corail, essayant sans succès d’assommer un plongeur en tuba, nous sommes pris par la vague.

1 commentaire:

  1. les copains!! vous vous êtes retrouvés!

    Alors la spéciale dédicace pour la Belgique :
    Montrez moi une belle photo de vous deux!

    grosbisous!!

    RépondreSupprimer