vendredi 27 février 2009

Belize en mer - Une chronique par Thomas le copilote

« What’s up men ? »
Un no man’s land entouré de palmiers entre l’ancien honduras britannique et la riviera Maya colonisée par les américains en goguette, du reggae comme bande son. La première rencontre avec un belizien, douanier, rastafarien écoutant du reggae.
Après les Mexique et ses militaires désoeuvrés sur le bord des sentiers, la différence est saisissante. L’ambiance est à l’avenant.
Nous voici en territoire indépendant depuis 1981, dirigé par la reine d’Angleterre, peuplé d’anciens nubiens et iboe du nigéria. Enfin, les plus balèze, qui ont réussis à nager après que leurs goélette négrière aient échouées au large.
Fini les tacos, place au rice and beans et coleslaw et au vieux baril de rhum.
Petite baraques en bois et tôle, sur pilotis branlant, entourés d’herbe verte rasé de près, suivant la règles stricte britannique des 2 pouces. Danseuse de merengue et punta rock, joueur de dominos dans la nuit caribéenne.
Facile de s’imaginer propriétaire terrien, fumant des colonials disposant de champs de cannes à sucres, de plantations de fruits, ou d’une partie de l’immense jungle peuplée de jaguar dans l’arrière terre.
D’ailleurs des ancêtres germains ne s’y sont pas trompés. On en croise entre les descendants des mayas et des esclaves. Ils jurent un peu. Chemise à carreau, larges bretelles, ou chignon et grande robe bleu marine. Ces grands blonds ont fui la corruption catholique et le luthérianisme trop laxistes. C’était à l’époque… Depuis leur arrivée sous ces tropiques, ils vivent dans des communautés évitant la Babylone de la modernité.
« Bah euh ca va » réponds tintin peu inspiré.

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