dimanche 1 février 2009

Kill Bill

Si je vous ai épargné jusqu’à ce jour le laborieux exercice de style, que dis-je, la périlleuse figure imposé de la fresque naturaliste si large que le regard si perd, ce n’est pas par bonté car vous aller y avoir droit dès à présent, mais bien parce qu’aucun désert ne m’avait jusqu’alors impressionné comme celui de la Baja.

Incipit : Le désert est mon compagnon de route depuis le Texas. Qu’il soit pelé et croûteux comme le dos d’un mauvais chien, soyeux comme un Portugais, martien ou dressé en mille cactus les bras tendus vers le ciel qui attendent stoïquement mais un peu résignés la venue de celui qui sauvera le parti socialiste, il exerce toujours cette étrange fascination sur le voyageur et, par un processus fort complexe de migration spontanée du cortex, lui aspire silencieusement ce qu’il lui restait de volonté.

La Nature, sans qu’on sache encore vraiment bien ce qu’il lui a pris, fit un jour émergé des profondeurs de la terre, provoquant une pagaille terrible dans un désert jusqu’alors jaune primaire et fort bien rangé, deux volcans aux laves si rouges qu’on les croirait encore fâchés. Le temps a passé mais c’est toujours un désordre terrible de crevasses et de pics que l’on parcourt le long de l’interminable fermeture éclair que je me prends, parfois, à vouloir ouvrir juste pour voir, depuis le temps que j’y pense, ce qui se cache sous la combinaison de Kill Bill.

Explicit : Mais le tableau ne serait pas complet si je ne vous entretenais aussi un peu de la faune. Je passe rapidement sur les baleines et les innombrables rapaces qui passent toujours très affairés à l’affût du serpent à sonnettes, pour attaquer directement la vie nocturne des places populaires où au milieu des démonstrations de forces et des ballons multicolores, on déguste en flânant un tacos aux tripes, du cactus bouilli ou cette étrange composition à base de maïs, de crème et de sauce chili.















Je m’embarque ce soir pour le continent.
Bien à vous
Tintin où vous savez.

3 commentaires:

  1. "pour le continent" ?...
    Mais qu'est-ce que tu as bien pu vouloir dire ?...

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  2. comme je suis heureuse de te lire de nouveau. je ne sais pas pourquoi, je t'imaginais dans le cofre d'une voiture... 'mexique'..!

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  3. l'anonyme, c moi, jul la cousine! preferee!
    de toutes facon, par un jeu 'nesaipaquoi', je sais ou tu te trouves!
    donc je ne m'inquiete pas mais aimerai etre avec toi!
    beso

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