dimanche 4 janvier 2009

American Dream

Chers et estimés confrères de la société des rêves ;
C’est en tant que membre honoraire et au titre de responsable des affaires indigènes, que je soumets à votre jugement expert les travaux les plus récents sur le spécimen américain. Les conclusions sont stupéfiantes et je ne trahirai aucun secret en vous disant que le prix Nobel est d’ores et déjà acquis.

Après deux mois d’une enquête acharnée, n’épargnant ni ma peine ni la fortune familiale, et la compilation méticuleuse des témoignages recueillis à la crasse des gourbis et aux lumières de dîners mondains, je suis en mesure aujourd’hui de clore le débat de façon définitive.
Le rêve américain se porte bien, très bien même, la petite flamme brûle toujours outre-atlantique.

Avant d’entamer ma démonstration sans faille, j’aimerais revenir brièvement sur la définition que l’on donne du rêve américain. Deux publications respectables ont dans le passé abordé le sujet :
Pour Chimères Today (article ébouriffant du 1er janvier 2009, intitulé Bonne Année à Tous !! Pouet Pouet !!), il s’agit d’une nébuleuse brillante composée de 46% de méritocratie et de 54% d’opportunisme social.
Et Teddy Bear Magazine d’abonder dans un lyrisme qui n’est pas sans rappeler les plus belles heures de la boxe amateur : « tout est possible aux US.»

Et bien non ! De toute évidence on se sera mépris, peut être s’agissait-il du spécimen gaulois, fort rare au demeurant.

Le rêve américain c’est avant tout celui d’une nation d’émigrés aux ports chargés de nouveaux explorateurs qui, poussés par cet incompréhensible désir de liberté et ce besoin fondamental de mettre un toit au-dessus de sa tête ont bravé les tempêtes et les bureaux de l’immigration.
Le rêve américain c’est d’avoir été ou d’être encore étranger en Amérique, d’y avoir été accueilli et d’y avoir trouvé sa place.

Il faut se rendre à l’évidence, le pays des droits de l’homme n’est plus que le pays de la truffe.


Paysages du sud west texan...















Sublimes.

1 commentaire:

  1. Heu ?...
    Tu veux dire que ça y est, t'es américain, et qu'on te reverra plus jamaaaaais ???....
    Bouhouuu... Valentiiiiin, pitiéééééé, noooooon !!!.....
    Laure

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