mercredi 11 mars 2009

Safariiiii

On croise sur les routes du monde toute sorte d’étranges créatures mais il n’en est qu’une qui raconte des histoires, les auto-stoppeurs.

"Je t'avance contre une histoire", ce fut ma meilleur idée de ces 6 derniers mois.

A force de les croiser on fini par les reconnaître, on distingue doucement le mâle de la femelle et, sans s’en rendre compte, on devient un peu collectionneur…

A l’instar du chasseur de papillons, le chasseur d’histoires, toujours amateur de spécimens exotiques, dilapide la fortune familiale en safaris idiots du bout du monde.

Tous deux usent de stratagèmes plus ou moins élégants pour capturer leur proie, le filet maille 12 pour l’un et le Chevy van pour l’autre.

Autre point commun, ils relâchent généralement leurs victimes dans la nature une fois leur forfait accompli, se contentant de n’épingler que les plus beaux spécimens.

Les deux discipline sont enfin affaire de ruse, de patience et de doigté, c’est que le sujet est délicat.

J’ai pour ma part « accrocher » à mon tableau des histoires un vagabond texan, un couple d’indiens un peu vague, des hirsutes d’Alaska à poncho et deux allemands en goguette.

Voici en exclusivité rien que pour vous les histoires que j’ai refusé à Paris Match, ou l’inverse, je ne sais plus très bien.

Histoire 1 : Deux bons sauvages qu’illumine un sourire joyeux et franc décident de s’arrêter quelques instants, histoire de souffler un peu et de manger une pomme, sur un pont. L’action se déroule au Costa-Rica, la journée sans nuage fond paisiblement au soleil.

Quand, alors qu’ils n’avaient pas tout a fait terminer leur pomme, trois individus se présentent et se proposent, contre rien et armes à l’appui, de les envoyer se rafraîchir en bas du pont. La température remonte encore un peu et le pont est toujours aussi haut.

Histoire 2 : Deux voyageurs sur une moto se perdent dans les montagnes du Guatemala. Au détour d’un tournant et après avoir longtemps roulé, il croise trois enfants, debout contre la paroi, rangés par ordre décroissant de taille. Ils portent des masques grimaçants, le soleil en a marre et va se coucher.

Le passager de la moto s’avance et leur demande son chemin. Aucun ne bouge, seul le plus grand, tendant la main lui dit que ce service est payant. Notre voyageur refuse, les petites bêtes sont prismes de spasmes.

la suite de ces deux histoires contre 5 timbres.
Je remonte vers les US pour vendre le van.
Des biz à tous

2 commentaires:

  1. Al amdoulillah !
    Il revient !

    J'espère que tu auras un bandeau noir sur l'oeil et une cicatrice sur le visage.

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  2. et le belizien rastafarien qui a fait un concert à utrchet???et l'urugayenne travailleuse sociale pendant la guerre guatemaltèque????
    et finalement tu peux pas le vendre à Mérida?
    merdre
    bonne route.. que la force de la moustache soit avec toi..

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